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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 21:39
 Fais comme l'oiseau 
 Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau 
 D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau 
 Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut 
 
 Mais je suis seul dans l'univers 
 J'ai peur du ciel et de l'hiver 
 J'ai peur des fous et de la guerre 
 J'ai peur du temps qui passe, dis 
 Comment peut on vivre aujourd'hui 
 Dans la fureur et dans le bruit 
 Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu 
 
 Fais comme l'oiseau 
 Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau 
 D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau 
 Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut 
 
 Mais l'amour dont on m'a parlé 
 Cet amour que l'on m'a chanté 
 Ce sauveur de l'humanité 
 Je n'en voit pas la trace, dis 
 Comment peut on vivre sans lui? 
 Sous quelle étoile, dans quel pays? 
 Je n'y crois pas, je n'y crois plus, je suis perdu 
 
 Fais comme loiseau 
 Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau 
 D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau 
 Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut 
 
 Mais j'en ai marre d'être roulé 
 Par des marchands de liberté 
 Et d'écouter se lamenter 
 Ma gueule dans la glace, dis 
 Est-ce que je dois montrer les dents? 
 Est-ce que je dois baisser les bras? 
 Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu 
 
 Fais comme l'oiseau 
 Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau 
 D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau 
 Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut 
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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 21:01
 Heureux qui comme Ulysse A fait un beau voyage
Heureux qui comme Ulysse A vu cent paysages Et puis a retrouvé Après maintes traversées Le pays des vertes années
 Par un petit matin d'été Quand le soleil vous chante au coeur Qu'elle est belle la liberté La liberté


Quand on est mieux ici qu'ailleurs
Quand un ami fait le bonheur Qu'elle est belle la liberté La liberté



Avec le soleil et le vent Avec la pluie et le beau temps On vivait bien contents Mon cheval, ma Provence et moi Mon cheval, ma Provence et moi

Heureux qui comme Ulysse A fait un beau voyage Heureux qui comme Ulysse A vu cent paysages Et puis a retrouvé Après maintes traversées Le pays des vertes années
Par un joli matin d'été Quand le soleil vous chante au coeur Qu'elle est belle la liberté La liberté

Quand c'en est fini des malheurs Quand un ami sèche vos pleurs Qu'elle est belle la liberté La liberté
Battu de soleil et de vent Perdu au milieu des étangs On vivra bien contents Mon cheval, ma Camargue et moi Mon cheval, ma Camargue et moi
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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 19:54
 Ils s'embrassent au mois de janvier 
 Car une nouvelle année commence 
 Mais depuis des éternités 
 L'a pas tell'ment changé la France 
 Passent les jours et les semaines 
 Y'a qu'le décor qui évolue 
 La mentalité est la même 
 Tous des tocards, tous des faux culs 
   
 Ils sont pas lourds, en février 
 A se souvenir de Charonne 
 Des matraqueurs assermentés 
 Qui fignolèrent leur besogne 
 La France est un pays de flics 
 A tous les coins d'rue y'en a cent 
 Pour faire règner l'ordre public 
 Ils assassinent impunément 
   
 Quand on exécute au mois d'mars 
 De l'autr' côté des Pyrénées 
 Un anarchiste du pays basque 
 Pour lui apprendre à s'révolter 
 Ils crient, ils pleurent et ils s'indignent 
 De cette immonde mise à mort 
 Mais ils oublient qu'la guillotine 
 Chez nous aussi fonctionne encore 
   
 Etre né sous l'signe de l'hexagone 
 C'est pas c'qu'on fait d'mieux en c'moment 
 Et le roi des cons, sur son trône 
 J'parierai pas qu'il est all'mand 
   
 On leur a dit, au mois d'avril 
 A la télé, dans les journaux 
 De pas se découvrir d'un fil 
 Que l'printemps c'était pour bientôt 
 Les vieux principes du seizième siècle 
 Et les vieilles traditions débiles 
 Ils les appliquent tous à la lettre 
 Y m'font pitié ces imbéciles 
   
 Ils se souviennent, au mois de mai 
 D'un sang qui coula rouge et noir 
 D'une révolution manquée 
 Qui faillit renverser l'histoire 
 J'me souviens surtout d'ces moutons 
 Effrayés par la liberté 
 S'en allant voter par millions 
 Pour l'ordre et la sécurité 
   
 Ils commémorent, au mois de juin 
 Un débarquement d'Normandie 
 Ils pensent au brave soldat ricain 
 Qu'est v'nu se faire tuer loin d'chez lui 
 Ils oublient qu'à l'abri des bombes 
 Les Français criaient: vive Pétain 
 Qu'ils étaient bien planqués à Londres 
 Qu'y'avait pas beaucoup d'Jean Moulin 
   
 Etre né sous l'signe de l'hexagone 
 C'est pas la gloire, en vérité 
 Et le roi des cons, sur son trône 
 Me dites pas qu'il est portugais 
   
 Ils font la fête au mois d'juillet 
 En souv'nir d'une révolution 
 Qui n'a jamais éliminé 
 La misère et l'exploitation 
 Ils s'abreuvent de bals populaires 
 D'feux d'artifice et de flonflons 
 Ils pensent oublier dans la bière 
 Qu'ils sont gourvernés comme des pions 
   
 Au mois d'août c'est la liberté 
 Après une longue année d'usine 
 Ils crient : "Vive les congés payés" 
 Ils oublient un peu la machine 
 En Espagne, en Grèce ou en France 
 Ils vont polluer toutes les plages 
 Et, par leur unique présence 
 Abîmer tous les paysages 
   
 Lorsqu'en septembre on assassine 
 Un peuple et une liberté 
 Au coeur de l'Amérique Latine 
 Ils sont pas nombreux à gueuler 
 Un ambassadeur se ramène 
 Bras ouverts il est accueilli 
 Le fascisme c'est la gangrène 
 A Santiago comme à Paris 
   
 Etre né sous l'signe de l'hexagone 
 C'est vraiment pas une sinécure 
 Et le roi des cons, sur son trône 
 Il est français, ça j'en suis sûr 
   
 Finies les vendanges en octobre 
 Le raisin fermente en tonneaux 
 Ils sont très fiers de leurs vignobles 
 Leurs côtes-du-rhône et leurs Bordeaux 
 Ils exportent le sang de la terre 
 Un peu partout à l'étranger 
 Leur pinard et leur camembert 
 C'est leur seule gloire à ces tarés 
   
 En novembre au Salon d'l'auto 
 Ils vont admirer par milliers 
 L'dernier modèle de chez Peugeot 
 Qu'ils pourront jamais se payer 
 La bagnole, la télé, l'tiercé 
 C'est l'opium du peuple de France 
 Lui supprimer c'est le tuer 
 C'est une drogue à accoutumance 
   
 En décembre, c'est l'apothéose 
 La grande bouffe et les p'tits cadeaux 
 Ils sont toujours aussi moroses 
 Mais y'a d'la joie dans les ghettos 
 La Terre peut s'arrêter d'tourner 
 Ils rat'ront pas leur réveillon 
 Moi j'voudrais tous les voir crever 
 Etouffés de dinde aux marrons 
   
 Etre né sous l'signe de l'hexagone 
 On peut pas dire qu'ça soit bandant 
 Si l'roi des cons perdait son trône 
 Y'aurait 50 millions de prétendants 
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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 18:46

La chanson de Craonne
(paroles anonymes recueillies par Paul Vaillant-Couturier)


   
 Quand au bout d'huit jours, le repos terminé, 
 On va rejoindre les tranchées, 
 Notre place est si utile 
 Que sans nous on prend la pile. 
 Mais c'est bien fini, on en a assez, 
 Personne ne veut plus marcher. 
 Et le coeur bien gros comme dans un sanglot 
 On dit adieu aux civelots. 
 Même sans tambour, même sans trompette, 
 on s'en va là-haut en baissant la tête. 
   
 Adieu la vie, adieu l'amour, adieu toutes les femmes. 
 C'est bien fini, c'est pour toujours de cette guerre infâme. 
 C'est à Craonne, sur le plateau, qu'on doit laisser sa peau : 
 Car nous sommes tous condamnés, 
 Nous sommes les sacrifiés. 
   
 Huit jours de tranchées, huit jours de souffrance, 
 Pourtant on a l'espérance 
 Que ce soir viendra la r'lève 
 Que nous attendons sans trêve. 
 Soudain dans la nuit et dans le silence 
 On voit quelqu'un qui s'avance : 
 C'est un officier de chasseurs à pied 
 Qui vient pour nous remplacer. 
 Doucement dans l'ombre sous la pluie qui tombe 
 Les petits chasseurs vont chercher leurs tombes. 
   
 C'est malheureux de voir sur les grands boul'vards 
 Tous ces gros qui font la foire. 
 Si pour eux la vie est rose 
 Pour nous, c'est pas la même chose. 
 Au lieu de s'cacher tous ces embusqués 
 F'raient mieux d'monter aux tranchées 
 ¨Pour défendre leurs biens, car nous n'avons rien, 
 Nous autres pauvres purotins. 
 Tous les camarades sont enterrés là 
 Pour défendre les biens de ces messieurs-là. 
   
 Ceux qu'ont l'pognon, ceux-là r'viendront 
 Car c'est pour eux qu'on crève 
 Mais c'est fini car les trouffions 
 Vont tous se mettre en grève 
 Ce s'ra vot' tour, messieurs les gros, 
 De monter sur l'plateau : 
 Car si vous coulez la guerre 
 Payer-la de votre peau. 
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  • loot
  • salut a tous 
dans ce blog je m exprime sur ce qui me touche et je vous fait decouvrir mon monde
a bientot
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Texte Libre

bienvenue dans le monde un peu fou de travel1man............

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un peu d'music ca fait du bien

docteur musique est un shaman
un bush doctor un rastaman

il soigne avec des melodies
et guerris pas mal de maladies

en verite sa belle musique
je vous le dis , elle est mystique

elle met du baume au coeur
et elle enleve les peurs

elle soigne toute l ame
c est la plus belle des dames

alors quand ca va pas
quand vous etes a plat

aller tres vite le consulter
votre bonne humeur va remonter

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