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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 15:07

UNE AVENTURE ROCAMBOLESQUE ET VERIDIQUE DE GEGE ET LUC AUX INDES

 

19H il est l heure de nous rendre a l' ISBT ( inter state bus terminal ) pour quitter new delhi apres une journée epuisante dans la moiteur de la plaine et de rejoindre manali et l air pur des himalayas .

nous hellons un rickshaw-moteur et partons en petaradant vers notre destination . apres un cour periple rapide et perilleux a souhait , nous voila englués dans un bouchon .23412178_m.jpg

un camion surcharger bloque notre progression , sur la droite un bus nous prive de toute echapatoire et les deux vehicules nous innondent bientot copieusement de leurs pots d'echapement . a la couleur de la fumée qui nous envahie , nous devinons rapidement que ces engins marchent au petrole brut voire au goudron .

la situation se degrade , rien ne bouge , les diesels asmathiques grognent , les klaksons crient , les pots crachent leurs humeurs empoisonées . le temps semble ralentis l'air devient poisseux , nous haletons comme pendant un effort et tout a coup il devient evident que nous devons quitter immediatement cette chambre a gas a roulettes . nouus payons la course et partons a grands pas dans la nuit enfumée .

le bouchon semble durer des kilometres , nous remontons la file des vehicules englués , les phares et les devantures des boutiques violament éclairées jalonnent notre parcour et nous devoilent les nombreux pieges du "trottoir" . nous evitons de justesse un trou beant ouvert sur les egouts sautons pardessu des flaques suspectes et traversons des tout aussi encombrées sans bien savoir ou nous allons , nous fuyons voila tout .

tout a coup nous debouchons sur un carefouret miraculeusement l etau se dessere , la circulation reprend sous les cris de joie des moteurs qui crachent et grondent .

cent metres plus loin nous prenons un rickshaw-velo , l air du soir fouette enfin nos visages , nous foncons dans la nuit pour tenter d attrapper notre bus ...

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 18:44

UNE AVENTURE LOUFOQUE ET POURTANT VERIDIQUE DE GEGE ET LUC DANS LE NORD DE L HINDOUSTAN

 

Depuis deux heures le soleil etait levé , et le train n en finissait pas d entrer dans new delhi .

Les chaos du train se firent plus frequents , l odeur des toilettes du train parvenait jusqu'a nous , preuve de la longueur du voyage , tous les passagers s eveillaient et dans un remue menage grandiose se preparaient a l arrivée .

le long de la voie , des batiments grisatres alternaient avec des bosquets pousiereux aux fruits de plastique flottants et bruissant au passage du train . nous croisames un canal moribond , un egout a ciel ouvert , frontiere repugnante qui nous annoncait la ville .

New delhi nous acceuillie a bras ouverts comme une bonne grosse mere maquerelle acceuille le client sous la lumiere rouge , son etreinte nous saisie , les rails nous entrainaient toujours plus loin dans le giron de la vielle cité , les murs roses pisseux des imeubles pourrissants succedaient a des no man s lands , jardins fletris , partout construits de bric et de broc  , etouffés par les fumées des petits tas d ordures ou la populace se rechauffais les mains dans l air piquant du matin d hiver , parfois un ruisseau stagnant devoilait des corps accroupis defequants sous l oeil gourmand des meutes de chiens attendant leur repas matinal .

le beton gagnait du terrain , les murs lessivés de pollution faisaient comme un tunnel qui debouchas sur NEW DELHI RAILWAY STATION

04_jg-i1.jpg

epuissés par le trajet nous plongeons dans le flot impetueux des voyageurs degorgeants du train , et suivons la foule vers les passerelles qui nous conduirons vers la sortie .

dans les angles , a chaque coin de mur , des masses informes couleur poussiere , sac de jute rapiecés , souvenir d humain , tendent leur mains aux doigts trop rares et nous lancent des appels desesperes .dans le couloirs ,  des grappes d enfants en guenilles traquent les nouveaux arrivants et s'accrochent a leurs basques pour grapiller quelques roupies .

sur les quais les porteurs en chemises rouges leurs plaquent officielle en cuivre autour du bras , fendent la foule avec sur la tete des pyramides branlantes de bagages heteroclytes , on se pousse , on se faufille , on glisse vers la sortie portés par le courant et nous voila dans la touffeur du centre ville .

 

Sur le parking taxis et rickshaws se disputent les client . la sarabande est continuelle , l endrois est saturé , devant , une avenue ,  n arrette pas de s embouteiller .c est un ballet au ralentis ou bus , camions , vaches et pietons avancent pas a pas sur la musique d un opera mecanique .

nous foncons entre les pares chocs , ecrasés par le poid du sacs et les heures de trajet , evitons de justesse une charette venant a contre sans , bousculons la foule aglutinée le long du trottoir et nous voila dans main bazar .

nous remontons la rue en nous faufilant entre les rickshaw et les etals des nombreux magasins , la foule est bigarée , multiple , permanente , chamarée et bruillante .

la rue est un canyon bariolé de couleurs vives sentant l essence , la friture  et l encens . les murs sont couverts d affiches et de panneaux publicitaires , c est une tour de babel a l horisontale ou toutes les langues du monde se croisent pour vanter les merites de tel et tel boui boui .

le bruit et assourdissant tous les magasins ont allumes leurs groupes electrogenes pour palier a la premiere coupure d 'electricite de la journee .

resto et hotels se succedent et nous echouons finalement a l anoop guest house pour un repos bien merité .

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 19:34
GEGE ET TRAVEL1MAN VISITENT LE MONDE
OU
LES AVENTURES ROCAMBOLESQUES ET VERIDIQUES DE DEUX PROVENCAUX EN ORIENT

Par une belle soirée d' automne ; apres une journee bien remplie , par les beautee de la vallee de la Parbati et les saveurs doucatres de grass bien grasse ramassée au bord du chemin ; et , poussés par les gargouillis exedés de nos estomacs entalonés ; nous decidames de braver la nuit et ses mystéres pour aller engloutir une savoureuse thupka chez la didi du coin , ou pour dix roupettes nous pensions nous en mettre plein la lampe .
Deja transportés parles éfluves virtuelles de cette soupe merveilleuse; nous abordames la rue bruillante et la froideur vesperale , la fleur aux dents , le rouge aux joues , avec l' insouciance légitime de gourmands affamés .

Pourtant , cette nuit si etoilée dans l air pur des himalayas , était tout sauf une nuit banale , c etait LA nuit speciale , l' heure sacrée ou les multitudes de l' inde , se tournaientvers un seul but  , célebrer dignement la déesse aux quatres bras et aux milles générosités, la grande Mahadevi , Durga elle meme , sous la forme dorée et eblouissante de Laxshmi la lumineuse .
Des centaines d' indiens en goguette s etaint aglutinés dans l' unique rue de ce bled improbable pour faire éclater leur joie , ainsi que des myriades de petards comme le voulait la tradition . Ne reculant devant aucun sacrifice , ils avaient tous imolés leurs économiespour se pourvoir en munition , deja les murs résonnaient des explosions continues de milles bombardes , deja la rue s embrasait sous les assauts des serpentins multicolores , et nous , nous courions ventre vide vers le bon sourire de la mama thupka .
L' aller se passa bien , revigorés par l' air piquant et l ambiance de fete, nous nous rendîmes gaiemant a l autre bout du village , centre d une activité pyrotechnique impressionnante . Mais quelle ne fut pas notre deception de decouvrir la cambuse fermée , decus mais toujours affamés nous primes le parti d aller voir ailleur si nous pourrions trouver un curry bien chaud a devorer .
sur la placette , centre nevralgique de la fiesta , nous croisame une famille dont la gente masculine avait abusée du raksi local et d' autres douceurs ethiliques dont une seule lampée aurait deconecté un polonais . Ces joyeux drilles l' oeil brillant et la truffe humide , faisaint  grand bruit avec leurs orgues de staline , tout un lot de fusées decollaient de ce cap canaveral hindou , grace a des bouteilles vides servant de rampes a la V1 .
Malencontreusement , par un coup du destin , le tangage exageré d un noceur bouscula une bouteille qui lâchât sa mitraille droit dans nos pieds .
nous commençâmes alors une danse de saint guy memorable et tels des pieds tendres debarqués a Nothing gulch depuis 1/4 d heure , nous fimes des entrechats dignes du bolchoi . Ce qui causa l' hilarité generale de la meute avinée.
revenus de notre frayeur nous reprimes en rigolant notre quete de nouriture , quand l impensable se produisit .
Tout a coup , un orion de douleur incendia mon epaule , et dans une explosion de magnesium , je vis le visage de Gege disparaitre en milles etincelles dorées . La seconde suivante me paru durer une eternité , affolé je tentais d apaiser l eblouissement causé par la fusée , et connaitre enfin l etat de mon amis . aussi aneantis que moi , choqué , noyé dans la glu de l instant mortel qui avait faillis detruire nos vies , Gege me regardais .
tout etait OK , l epaule encore fumante et le visage blanc comme un linge , nous primes la fuite sous les quolibets de la meute dechainée , qui animée par les vapeurs viciées du demon alcool riait de nous voir marris. 
Tremblant de recevoir un nouveau tir de barrage , nous avancions de panneaux publicitaires en coins de porte pour echaper au pilonage ,  partout le brutal frappait dur , des gamins hilares envoyaient de veritables grenades dans la rue , le bruit , l odeur de poudre , la peur , nous fimes nous refugier dans un troquet .
L' espace d un instant , le temps de s' assoir a une table libre , nous nous sentimes en securité . c est alors que la realité du lieu nous ramena au present .
dehors c etait Iwo jima , dedans las vegas paranos . Le patrons , croisement d un bandido mexicain et d un mafioso a la kusturika , n avais plus soif depuis longtemps , et  j' en suis sur avait gouté toute la pallette des drogues disponibles dans la regions . les cuistots tels des farfadets moqueurs , se partagaient un chilum dans la cuisine graisseuse . Un client japonais , le bonnet rivé sur la tete et le blouson crassous encore sur le dos , ecroulés dans un fauteuil roulants battait la mesure de son desespoir avec ses jambes mortes , en s enfillant joints sur joints , sa femme , le regard perdu , riait des plaisanteries sales des dealers de tcharass atablés avec eux . Un suisse rencontré la veille , entra et s assis a notre table , l esprit ravagé par le litre et demi d alcool pur lambic qu il buvait au goulot , il ne nous reconnus pas .
Notre tchai arriva , lavasse a peine buvable , une fusee s' ecrasa sur la fenetre grillagée a coté de nous , l air puait , tout etait bizare , nous vidames nos verres et nous quittames ce lieu maudis , peuplés de dement , pour rejoindre l abris de notre piaule , la peur , qui gelait encore nos corps , nous donnat des ailes et c est sans encombres que nous arrivames saint et sauf , dans le cocon douillet ou nous admirames les feux qui faisaient briller la nuit en grignotant quelques biscuits qui avaient la saveur de la securite retrouvée .
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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 20:06


nous marchons dans la vieille ville tres animees , les boutiques succedent aux restaurants , les maisons de gres jaunes font comme un labyrinthe , nous remontons la rue ,a main droite la citadelle defile , c est une imposante forterresse dominee par un palais princier.
bientot nous debouchons sur une place , la , se trouve le "fort view ghest house " ou nous trouvont une double avec fenetre donnant sur le couloir et SDB sur le palier pour 60 rps (env 1 euro 20), on s installe rapidement , puis malgres la fatigue on part a la decouverte de jaisalmer , nous passons la premiere porte de la citadelle et sommes imediatement accoste par de nombreux vendeurs et vendeuses d artisanat du rajasthan.
dans le brouhaha je roule une clope afin de rassembler mes idees , une grande et belle femme s avance alors dans son saris flamboillant , et pleine de gouaille me demande de lui rouler une clope , je m execute et lui offre , d autres membres du groupe s avancent , la distribution commence , nous parlons un peu , nous n achetons rien et partons voir la citadelle.
au retour nous nous callons au chai shop pour boire un massala tea et nous voyons debouler notre "copine rameuse de clope" avec son bebe , elle nous demande un chai que nous lui offrons et un fantastique dialogue commence , fait de bribe d anglais , de rajasthani , et surtout de gestes...
elle nous racconte sa vie nous montre, son bebe fardé de noir de fumee , elle nous presente son maris , on se decouvre les uns les autres.c est ma premiere vrais rencontre avec les gens de ce pays un petit momment eternel de partage entre humain .
a partir de ce jour les vendeurs du groupe de notre amie , nous laisserent passer avec des saluts sympa sans qu il soit question de business ,nous n etions plus des touristus pleinde fricus mais des etranger qu on respecte.

la nuit prend la couleur d un vent de sable qui se jette sur la ville , au reveil les dents crissent et sa gratte de partout .
nous partons visiter les temples jain de la citadelle.
le jainisme est ne a la meme epoque que le boudhisme (500 av JC)ses adeptes suivent les regles edictees par les gouroux qui ont fondes cette religion.principalement la non violence et le vegetarisme strict.
peu nombreux par rapport aux hindous ils sont pourtant influent en inde , car leur communaute est tres solidaire , deplus ils ont prosperes dans les affaires car dans le passe ils ne pouvaient pas posseder la terre.plusieur , riche familles indiennes sont jain.
ils ont parsemme le pays de tres nombreux temples et ont enrichi le patrimoine indien par des realisations magnifiques.
les temples de jaisalmer sont des exemples merveilleux de leur art .
imaginez des dentelles de pierre transparents de finesse , soutenant des domes tellement ouvrages et sculpte qu il faidrais des heures pour tout voir en detail , c est magique la pierre dance dans un homage au sacré , les sons devienent lointains on est dans la matrice divine....

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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 18:58
DARSHAN veux dire "la vue" c est un moment  particulier ou
la simple vue d un maitre spirituel , d un lieu sacre , d un objet sacre ,
crée en nous une sensation d exaltation spirituelle intense et un grand bien etre.

si je parle de ce momment la c est que j ai vecu un DARSHAN lors de mon second voyage en inde.

je me trouvais depuis quelques jours en inde en compagnie de virginie une tres bonne amie , apres avoir visite new delhi nous nous rendîmes a DHARAMSALA dans l etat d himachal pradesh au coeur de l himalaya , dharamsala est la ville ou reside le DALAI LAMA et le gouvernement tibetain en exil ainsi que bon nombre de refugies tibetains.
bien que tres intéressé par la culture tibetaine et le bouddhisme (j avais deja sejourne a dharamsala l année précédente) je ne suis pas boudhiste et virginie encore moins.

nous apprîmes que nous pourions voir le dalai lama du coté des temples alors nous nous rendimes au sanctuaire pour voir , on a pas cette occasion tous les jours apres tout .

apres avoir passe le cordon de securite nous nous installames dans la cour du temple en compagnie de nombreux tibetains moines et civils ainsi que quelques touristes.l ambiance etait détendue et les gens tres calmes .

tout a coup les portes du temple s ouvrirent et la procession se format , le dalai lama en tete , tout le monde se rapprocha les tibetains pour la plus part se jetèrent a terre et se prosternèrent , je m avançais moi aussi , et la je vis son sourire et son visage rieur tout a coup je fut submerge par un grand bonheur , ho !!! pas de flash pas de vision , pas de réponse , pas d illumination , seulement des secondes de bonheur éternelles................

il s avance je vois les fideles les mains tendues vers lui , il les benis d un signe ou d un contact des doigts et ils rayonnent de bonheur , il s arrete echange quelques mots avec un vieux moine , la joie est palpable dans les yeux du vieux moine on dirais qu il sera heureux pour toujours , je suis a l envers et totalement bien .

la procession est finie, c est alle tres vite , je regarde virginie elle sourit , nous quittons les temples pour regagner l hotel , la montee est rude , on est a 1700 m , et pourtant on speede , on est bien , on rigole il fait beau , dharamsala ressemble au paradis

ou bout d un momment le darshan s efface en douceur on boit un the au gingembre et le voyage continu.........................

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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 20:07

ce matin nous avons quites le village de tatopani(chaudes eaux)apres un jour de repos bien merité.
la journee s annonce belle , le chemin suis la riviere , le paysage est fantastique ,
nous sommes ecrase par les montagnes qui nous dominent de plus de 5000 metres ,
leur sommets irreels sont la haut dans le ciel et eclatent de blancheur.
on croise des afluents tumultueux dont l eau glacee fait tourner des moulins a prieres et a grain ,
le regard suis l eau et on se rend compte qu elle descent directement des glaciers.
on avance on est bien , le chemin parfois se fait tunnel ou escalier ou encore piste de chevre a flanc de rocher ,
de loin en loin on croise des caravanes de mules venues du mustang , il faut alors se plaquer contre la parois ,
mais c est sans danger car ces betes et leurs guides ont le pied sur , nous sommes sur leur territoire...
toujours l annapurna domine et trone comme un dieu grandiose , mais peu a peu le temps se gate ,
le vent se leve , une petite pluies glacee se met a tomber et cela dure ,
le chemin est long il devient de plus en pluis ardus ,
 j ai trop tardé a metre mon poncho et me voila transi de froid .
la vallee devient gorge tout est gris et degouline , j ai mal aux jambes et mon moral me lache.
de recents eboulements bloquent la riviere ,
 on escalade des rochers grand comme des maisons on saute on glisse ,
 mais comment les mules ont elles fait pour passer ici ???????
peux apres on s arrete pour une pause chai et la , sous la paillotte en bambou ,
en compagnie des poules je reprend du poil de la bete.
on repart sous la pluis et apres un momment on commence a gravir un tres long escalier de lauzes noires ,
 le suplice recommence , mes jambes se tetanisent , je butte contre des pierres ,
 je glisse et me rattrape . arrivé en haut mauvaise surprise une large portion du chemin a glisse dans l abime ,
 a force de monter nous dominont la riviere de 300 metre , un nouveau "sentier" est deja tracé , c est une piste detrampee qui serpente entre les arbres , je flipe , je me sent pas du tout sur de moi , un faut pas et .......
bon sa passe apres c est plat , ouf , on fait une pause pres d un panneau qui marque l entree de la region du mustang (pas le royaume qui est plus loin dans les montagnes) et la rencontre ireelle deux jeunes israeliens parlant francais s arrettent pres de nous pour une causette improvisee.
plus le temps passe plus je me sent mal , malgres les magnifiques paysages ,
je gemis je chiallouille comme un gamin , je me traine , je crain......
la fin du chemin approche , mon moral remonte ,et la ....plus rien !! un trou !! il manque un morceau de la montagne , la paysage a changé et le chemin passe maintenant tout en bas
 pour mieux remonter apres 400 metre de denivelation alors que l etape est a 200 seulement ,
 heureusement la pluies c est arretee.

une heure plus tard assis devant un chai brulant , me voila douché et changé , c est une resurection totale ,
 le soleil brille a nouveau , des vols de tourterelles blanches sillonent l azur ,
 devant moi le dhaulagiri se dresse tel un mur vertigineux , derriere les annapurnas s enflamment dans les derniers rayons de soleil , j en ai bavé pour etre la , ca valais vraiment le coup.
une vingtaine de kilometres , 1700 metres de denivelé (on est passé de 1200 m a 2300 m par un chemin
tantot en haut tantot en bas) , le vent la pluies et l ecrasante beaute sauvage de la nature ont fait de moi une loque
mais se lessivage m a montre mes limites et appris l humilite face a notre mere la terre.

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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 17:05



 voila 10 ans je decouvrais les indes 
je me vois encore sortant de l aeroport a l aube assaillis par de nombres taximans,
bredouillant un anglais de cuisine....
puis le trajet en bus vers le centre de new delhi , ma premiere vache sacree au milieu de la route , des singes ,
une circulation deja dense , des rickshaws , des velos , des carioles , des gens partout ....
et le choc quand on se rend compte qu on doit traverser toute la plus grande gare de la ville pour rejoindre
le quartier des hotels , il est 7h , il fait 30 degres , l air est moite , la polution est palpable ,
milles odeurs bizzares assaillent mes narines , je suis deboussoles , tout va vite et je tourne au ralentis.
il faut agir et bouger car deja un attroupement se forme on me parle je lance des "namaste" au hazard ,
nous avisons une passerelle et nous la prenons suivant le flot de la foule fantastique toute de turbans safrans ,
d uniformes rouges sang et de saris multicolores.
nous fixons sur l exotique pour oublier le gris et l horreur , new delhi railway station est immense , gris rose sale ,
c est un bout du monde peuple de vie et de mort , tout vibre , c'est une cour des miracles industrielle.
on trace voila le hall puis le parking et la rue.
c est l embouteillage permanent milles vehicules cul a cul , des bus deglingués , des charettes , des scooters ;
on se faufile , on glisse entre les etals de fruits collés a la route et on se retrouve dans pahar ganj
le quartier des hotels pas chers.
tout grouille , la rue est un fleuve , tout coule et on se noit ; martha et moi suivont de pres 2 filles anglophones
elles sont nos pseudo guides (en vrais elles sont comme nous , des novices) ;
les egouts debordes un enfant rampe dans l eau putride je l enjambe ,
comme un somnambule je remonte la rue poussé par les velo-rickshaw ,
un hotel passe puis un autre on ne s arrete pas. des deux cotes de la rue un bazard multicolore attire l oeil ,
les echopes defillent ,toutes lumieres allumees , l encens et la friture se mellent au gaz oil pour parfumer la rue
on avise un hotel "l anoop hotel" on s engoufre et on prend la premiere chambre venue........ouf
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  • loot
  • salut a tous 
dans ce blog je m exprime sur ce qui me touche et je vous fait decouvrir mon monde
a bientot
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Texte Libre

bienvenue dans le monde un peu fou de travel1man............

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un peu d'music ca fait du bien

docteur musique est un shaman
un bush doctor un rastaman

il soigne avec des melodies
et guerris pas mal de maladies

en verite sa belle musique
je vous le dis , elle est mystique

elle met du baume au coeur
et elle enleve les peurs

elle soigne toute l ame
c est la plus belle des dames

alors quand ca va pas
quand vous etes a plat

aller tres vite le consulter
votre bonne humeur va remonter

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